Signes de vie

Le 9 février 2025

J’avais l’intention de soumettre deux textes au Prix du récit de Radio-Canada (voir Les prix de la création). Deux textes malgré tout (malgré le temps qui manque, les idées qui vacillent, le plaisir d’écrire qui ne vient pas, qui est perdu).

Or, vers la fin janvier, j’ai pris conscience que l’histoire A (au diable le titre) ne présentait aucun intérêt. Elle combinait deux souvenirs d’enfance pas trop banals, mais… Franchement ! À quoi bon ? Pourquoi ces deux événements devraient-ils intéresser qui que ce soit aujourd’hui ? Qu’ils soient survenus à la même époque, sans doute le même mois, peut-être la même semaine, quand j’avais douze ans, ça ne change rien. Qu’ils impliquent chacun une grande personne que j’aimais et que ces grandes personnes m’aient toutes les deux posé une question stupide sur un sujet sérieux, ça ne change rien non plus. Que les deux fois je me sois figée, muette, même constat. Qu’un des deux sujets soit encore un sujet sérieux aujourd’hui (le déclin du français au Québec), ça ne fait pas le poids non plus. Le monde est instable, moi aussi. Ma démotivation est totale. En bref, je n’ai pas retouché à l’histoire A depuis le 3 février à 22 h 47 (heure du dernier enregistrement). Il ne me reste que l’histoire B. 

Le concours se termine le 1er mars, à 17 h. 

 

C.D.