NOUVEAU - notes personnelles

Le 29 mars 2025

Jeune, je prenais des leçons de piano. J’ai même étudié la musique pendant deux ans au niveau collégial, et décroché un diplôme à dix-neuf ans, avant de tout arrêter. Je n’avais plus envie de jouer et, de toute façon, je n’avais plus accès à un piano pour pratiquer.

Toutefois, en 2015, quand je me suis remise en tête d’écrire un roman — c’est une autre histoire —, j’ai choisi la musique comme thème, comme fond, comme solution à tous mes problèmes d’écriture. Mon roman devait se dérouler là-bas, où j’ai étudié le piano pendant deux ans. Je l’ai terminé, je l’ai soumis à une maison d’édition sous le titre « Fa majeur » et il est paru en octobre 2017 sous le titre Les gammes. D’ailleurs, mon deuxième roman, La Leçon, n’est pas dépourvu de musique non plus, notamment celle des compositrices.

Et voilà qu’aujourd’hui, je joue du piano de nouveau. Je pratique tous les jours depuis deux mois. Je choisis des pièces relativement faciles, mais je ne joue pas vraiment comme une débutante J

Répertoire en préparation (ordre alphabétique):

Bach, J.S., Préludes, BWV 924 et 939 (~1720)

Cage, John, In a Landscape (1948)

Chopin, Frédéric, Prélude, op. 28 (~1835)

Czerny, Carl, Etudes nos 4 et 12 (The School of Velocity for Piano op. 299, ~1835)

Einaudi, Ludovico, The Crane Dance (2009)

Glass, Philip, Études nos 1 et 5 (Livre 1, 1991-2012)

Glass, Philip, Études nos 16 et 20 (Livre 2, 2004-2012)

Glass, Philip, Metamorpĥosis II (1988)

Jóhannsson, Jóhann,  A Model of the Universe (The Theory of Everything Suite, 2014)

Pärt, Arvo, Für Anna Maria (2006)

Richter, Max, Written On The Sky (The Blue Notebooks, 2004)

 

C.D.

 

Le 9 février 2025

J’avais l’intention de soumettre deux textes au Prix du récit de Radio-Canada (voir Les prix de la création). Deux textes malgré tout (malgré le temps qui manque, les idées qui vacillent, le plaisir d’écrire qui ne vient pas, qui est perdu).

Or, vers la fin janvier, j’ai pris conscience que l’histoire A (au diable le titre) ne présentait aucun intérêt. Elle combinait deux souvenirs d’enfance pas trop banals, mais… franchement ! À quoi bon ? Pourquoi ces deux événements devraient-ils intéresser qui que ce soit aujourd’hui ? Qu’ils soient survenus à la même époque, sans doute le même mois, peut-être la même semaine, quand j’avais douze ans, ça change quoi ? Qu’ils impliquent chacun une grande personne que j’aimais et que ces grandes personnes m’aient toutes les deux posé une question stupide sur un sujet sérieux, ça ne change rien non plus. Que les deux fois je me sois figée, muette, même constat. Qu’un des deux sujets soit encore un sujet sérieux aujourd’hui (le déclin du français au Québec), ça ne fait pas le poids non plus. Le monde est instable, moi aussi. Ma démotivation est totale. En bref, je n’ai pas retouché à l’histoire A depuis le 3 février à 22 h 47 (heure du dernier enregistrement). Il ne me reste que l’histoire B. 

Le concours se termine le 1er mars, à 17 h. 

 

C.D.