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[Gamlar] « propose une histoire impressionnante qui mêle gammes, musique, tragédie et confrontation au passé. (...) » (Anne Okur, Instagram)(Le commentaire est transcrit intégralement dans la page Événements, le 4 janvier 2025.)
- La leçon est finaliste au Prix Arlette-Cousture de l'AMM-Association des Auteurs de La Montérégie (18 mai 2022)
- Chronique littéraire - Émission Samedi de lire (30 octobre 2021)
- L’empreinte de #metoo. La leçon et Grand chelem | La Presse (25 septembre 2021)
(Extrait) La leçon, deuxième roman de Christine Daffe (Les gammes), s'ouvre avec le ministre Thomas Tellier, tétanisé sur sa chaise au parlement. Il vient de recevoir une lettre. Une invitation à lire les publications d'un blogue, rédigées par Sophie Colin, une femme qu'il a fréquentée avant son entrée en politique. C'est ce blogue que Sophie utilisera pour lui préciser les détails de sa tentative d'extorsion. S'il ne paie pas, elle racontera ce qu'il lui a fait subir.
Si on s'attend d'abord à vivre le récit du point de vue de l'agresseur, c'est la victime qui en prend habilement le contrôle. Par les lectures du blogue et les souvenirs de Thomas, c'est surtout Sophie qu'on vient à connaitre: son éducation, ses traumatismes, ses fréquentations, son anxiété, tous des sources de sa réticence à dire non.
- L’art de bien faire chanter | Le Journal de Montréal (5 septembre 2021)
(Extrait) On verra donc comment une sage fillette se transforme en une jeune femme qui ne saura pas dire non. Ce portrait psychologique est développé avec une telle attention au détail et un tel sens de la chute que ça donne envie de connaître la suite, même de la réclamer ! Oui, monsieur le ministre, « les mots font ça ».
- Commentaire paru dans « Dessine-moi un compte Facebook ! ...ou l’art de tisser des liens à l’heure des communications », paru dans Collections, la revue du livre d'ici (Avril 2022, vol. 9, no. 1)
Des internautes découvriront le blogue par hasard, mais pas le ministre. Thomas Tellier, lui, a reçu une invitation. Il est victime d’extorsion. Il doit “faire un don”. » Dans cette histoire qui nous donne l’étrange sensation de lire par-dessus l’épaule du ministre et ex-peintre Thomas Tellier, nous parcourons, avec lui, le blogue perturbant de Sophie Colin, une femme dont il a partagé l’intimité et qui a marqué son esprit… Happé par ce récit d’enfance rédigé à la troisième personne, Tellier voit se dessiner le portrait d’une petite fille déracinée et solitaire dont le regard impitoyable révèle sous un jour sombre un environnement familial malsain. Subjugué, Tellier se laissera posséder par cette lecture à la fois oppressante et enivrante, et ce, malgré l’exposition fatale des raisons motivant le chantage dont il se croit victime. Dans La Leçon, son deuxième roman, l’écrivaine CHRISTINE DAFFE réussit à construire, page après page, un étonnant mélange de tons dont la maîtrise capte sans peine toute notre attention.
- À lire! Choix d'Olivier Boisvert | Librairie Gallimard de Montréal (septembre 2021)
Propulsée par une structure de récit assez originale pour enthousiasmer un oulipien et suffisamment séduisante pour embarquer un lectorat qui aurait tout lu, "La leçon" de Christine Daffe surprend par sa trame inventive et ses motifs stylistiques truculents qui cadencent la sophistiquée et plus que légitime revanche de Sophie. Thomas, le politicien impénitent et ancien artiste en vogue, est la cible de ce chantage déroutant qui, par le truchement d'un mécanisme épistolaire addictif et fort bien développé, nous catapulte dans l'existence de Sophie, migrante et fille de tabagie qui n'aura, finalement, jamais pu bénéficier d'un véritable espace à soi. Tempétueux comme une guerre des tuques inégale, intelligent et ample à l'instar d'une symphonie de Clara Schumann, mobilisant toute notre attention comme une œuvre de Nicolas de Staël, "La leçon" de Christine Daffe affiche toutes les qualités d'un grand roman.
- Les mille et une pages - commentaire de Martine Lévesque (26 décembre 2021)
- Site web de la maison d'édition : La leçon | Groupe Nota bene (le communiqué et toutes les critiques y sont réunis)
- Le 12 avril 2020. Commentaire (révisé) de Jacques Desrosiers: https://jacquesdesrosiers.blog/2020/04/12/six-romans/
- Le 28 janvier 2018. Les gammes est finaliste pour le Prix Coup de cœur des amis du Polar de Saint-Pacôme
- Le 5 mars 2018. Critique de Jacques Desrosiers. Les gammes de Christine Daffe. Celle-ci est encore disponible dans Facebook: https://www.facebook.com/jacques.desrosiers.5/posts/1613661308722814
(Extrait) Pas étonnant qu’il soit passé inaperçu. Récit posé, narré tout en douceur, qui obéit à la mécanique d’un bon polar, avec enquêteur, fausses pistes et tout parce qu’il y a eu tentative de meurtre, bien que le genre ici soit purement accessoire –– mais dont le sujet est sulfureux : la courte liaison entre une jeune fille de quatorze ans et son prof de musique dans la trentaine, et la reprise de leur relation dix-sept ans plus tard. Paru à l’automne, il ne pouvait pas tomber plus mal, en sens inverse directe de l’actualité. Peut-être que les critiques n’ont pas jugé bon de se mouiller. Sachez pourtant que le « méchant » sera puni, violemment, bien qu’il ne soit pas entièrement « coupable » : les motifs de chacun sont finement explorés. C’est une sorte de Crime et Châtiment suivi d’une Rédemption amoureuse au lieu de spirituelle.
- Le 15 décembre 2017. Critique de Yannick Ollassa. Les gammes, de Christine Daffe
(Extrait) Quel délice que l’écriture de Christine Daffe! Elle est toute en délicatesse, comme la musique classique qui constitue la trame sonore qui accompagne l’histoire. Elle lui confère une atmosphère raffinée dans laquelle on est maintenu jusqu’à la fin. On a l’impression que la vie des personnages se déroule en plein milieu de concerts, tant la musique est présente.Élément intéressant, l’omniprésence de la musique s’inscrit en dissonance avec l’état intérieur de Faustine, qui est, malgré qu’elle se garde de le manifester, un tumulte. On perçoit les efforts quasi incommensurables de Faustine pour garder une tête froide, une attitude impassible afin de ne rien divulguer de son trouble.
En filigrane de la trame principale, il y a la relation complexe entre Faustine et sa mère, ses troubles d’anxiété et d’autres surprises dont je prends la peine de taire les détails à ce stade du texte, mais que j’aborde dans le prochain passage, question de laisser la chance à ceux qui ne veulent pas trop en savoir d’arrêter leur lecture du billet ici.
Je terminerai simplement en disant que c’est un roman qui m’a charmé à tous points de vue.
- Le 30 novembre 2017. Entrevue avec Christine Daffe, Cochaux Show (à écouter)
- Le 3 novembre 2017. Commentaire de Pierre-Alexandre Brisson dans 23 livres québécois pour tous les goûts.
(Intégral) Un autre premier roman fort prometteur, Les gammes nous raconte une histoire d’amour légèrement controversée, campée dans l’univers de la musique classique. Sous une couverture très élégante se dissimule un récit qui grouille délicatement, des personnages qui mentent probablement, et une sensibilité qui fait du bien.
- Octobre 2017. Communiqué de l'éditeur.
(Extrait) Les gammes est un quatuor qui exécute une œuvre à la fois glacée et envoutante. La mère, la fille, le professeur, l’amoureux éconduit ; qui a tort, qui a raison ?
Le contenant
- Courte critique d'André Bochu, parue dans Voix & Images, Volume 10, numéro 3, printemps 1985
(Extrait) Le Contenant ne ressemble à rien de ce qu'on connaît, pas même à Gauvreau ou Artaud, et pourrait ouvrir des voies à quelques explorateurs peu sujets au vertige.